Tobi SELRACH

 

Tobi selrach

Tobi SELRACH, est né en décembre 1950, soit au beau milieu du vingtième siècle, comme la césure entre les hémistiches, dans une vallée mosane trouée de multiples carrières. On pourrait dire presque qu’il est né dans une carrière.

Issu d’une lignée de maîtres carriers du côté maternel et de bateliers par celle de son père, le jeune homme a suivi une scolarité assez perturbée.

Entré tôt dans la vie, il eut une existence quelque peu originale, sage diront certains de ses amis, déraisonnable selon d’autres. Dès l’adolescence, il s’accrocha aux livres, aux auteurs prestigieux de la langue française (et ils sont nombreux) pour ne pas sombrer dans la médiocrité ou pire, dans la délinquance.

Individu peu intéressé par les études, à tout le moins celles que la vie lui imposa, il fut confronté à un dilemme : tu seras comptable ou tu ne seras rien du tout.

Lecteur boulimique, Tobi SELRACH a versé dans l’écriture dès son plus jeune âge. Il tente d’écrire ses premiers poèmes à 12 ans et son premier roman à 14.

Il écrit un récit de voyage en Toscane, en 1970, dans le genre « nouveau roman ». Des poésies diverses en 1971 et 1972, jusqu’à l’aube des années 80. Puis, il met toutes ces belles choses dans un tiroir pour combien de temps ?

Vie d’écrivain bohème à Londres en 72. Met la dernière touche à son roman.

L’année suivante, Tobi SELRACH part avec sac au dos, pour l’Inde, non pas sur les traces des Beatles ou des hippies. Il s’est pris de passion pour la pensée et l’art hindous. Il rentre au pays quelques mois plus tard, sa besace remplie de notes diverses, de souvenirs archéologiques et de merveilleuses diapos.

Le reste des années 1970 est une lente imprégnation dans la vie professionnelle normale, entrecoupée d’expériences communardes durant les vacances en Lozère et en Aveyron. Deux personnages le fascinent : un anarchiste auvergnat, dont le nom est de peu d’intérêt, et Lanza Del Vasto, un maître spirituel renommé.

Mais une intrusion comme la foudre dans sa vie va irrémédiablement réorienter sa trajectoire : la rencontre de sa future femme.

La vie de famille l’assagit.

Il ne perd pas cependant le contact avec la littérature. Ayant eu vent des problèmes judiciaires de l’avocat Jean-Claude Pirotte, lequel a écrit un livre à leur sujet, il ne s’évade pas de corps à Réthel comme lui, mais il envoie à l’éditeur du grand poète namurois, Luneau Ascot, le roman relatant son aventure florentine. La maison d’édition contactée lui signifiera un refus catégorique. Convaincu que ce roman est mauvais, et il l’est encore aujourd’hui, il se tournera vers d’autres objectifs. Tobi écrira encore deux romans dans les dernières années du siècle. Les éditeurs les bouderont. Il ouvrira son tiroir à trésors et ressortira ses manuscrits poétiques. En 1983, paraîtra, grâce à l’intérêt que lui prodiguera Georges Bouillon pour ses créations, un premier recueil de poèmes : Les trois cités. Jacques Izoard le félicitera pour cette entreprise. Enfin, en 1998, viendra : Vitrail du ciel. Il l’enverra gracieusement à Arthur Haulot qui lui dira son empressement à le lire. Ces ouvrages ont été édités sous le nom de Charles Bothy.

L’écrivain franchira le cap du millénaire chargé de déboires professionnels et littéraires.

Il commencera deux romans dans les premières années du nouveau siècle. Un polar : Fâché de sa vie et un roman d’aventures : Le retour de Zulfikar. Ces écrits seront autoédités, l’un en 2012 et le second en 2014.

Le retour de Zulfikar a été édité en ligne par LIBRINOVA.

Tobi SELRACH vient d’éditer chez EDILIVRE son troisième roman : Arrache-moi à la nuit, un roman hybride, mélange de réalisme et de fantastique.

Fait, le 11/10/2016

 

Site : http://tobi-selrach.com/

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