Les pompeuses (pompeurs) d'énergie !

Homme epuise

Les pompeuses (pompeurs) d’énergie !

Patrick, 30 ans, sombre dans la névrose et l’épuisement nerveux.
Charlotte, son épouse ne lui laisse jamais accomplir une action, tâche ménagère ou autre dans la maison, sans y participer, au moins oralement !
Elle lui impose son aide, ses idées, ses recommandations. Sans cesse tatillonne, elle a la manie d’aider, de conseiller.
Jamais il ne peut effectuer une action, telle que faire la vaisselle, les poussières, passer l’aspirateur, sans qu’elle ne lui impose son aide, ses recommandations, ses conseils. « Moi je ferai comme ci… Moi je ferai comme ça ! » Ou bien : « Ce n’est pas comme ça qu’il faut faire ! Moi je fais autrement ! fais comme moi je te dis ! ».
Ou encore, elle est à trois pas derrière lui, surveillant ce qu’il fait du coin de l’œil, comment il le fait prêt à intervenir à la moindre occasion. Comme s’il était le parfait demeuré, comme s’il avait 8 ans.
Charlotte croit bien faire et ne se rend pas compte que c’est épuisant nerveusement pour Patrick. Et, s’il le lui fait remarquer, elle devient susceptible en lui opposant une résistance, une autre manière de faire que la sienne. Donc, pour Patrick, pas moyen de faire une action seule, un acte spontané, d’où des bouffées intérieures de rage.
Finalement, Patrick laisse tomber ce qu’il faisait et quitte la pièce avec une rage terrible.
Il a tellement de crispations, lorsqu’il doit faire quelque chose, sachant qu’elle est derrière lui, à l’observer, l’épier, ou, si elle est absente, sachant qu’elle inspectera minutieusement ce qu’il a fait, à son retour, avec critiques systématiques, qu’en fin de compte Patrick préfère la laisser faire, et passe ainsi pour un fainéant, un bon à rien.


Comme Charlotte, ce genre de personnes, très nombreuses, possède une marque de fabrique commune : le besoin de dominer !
Autoritaires, dictatoriaux, maniaques, trop exigeantes, tatillonnes, susceptibles, et souvent bourré de tocs.
Cependant, la plupart de ces bouffeuses d’énergie cachent (inconsciemment) un besoin de domination sous un masque de bonté excessive, ce qui provoque, chez la victime, un refoulement dans toute sa splendeur plutôt qu’une hostilité émotive claire vis-à-vis de cette domination étouffante.
Ces personnes, éprouvant un tel besoin de domination, souvent inconscient, font généralement preuve d’une névrose tout aussi inconsciente.
Cette domination est pour elles un mécanisme de sécurité intérieure.
L’adaptation à ce genre de personne est donc très difficile, mais également très changeante. On est sans cesse être aux aguets, tendu, crispé. On ne sait jamais sur quel pied danser !
Malheureusement, ces bouffeuses (bouffeurs) d’énergie ne se rendent pas compte des émotions, des révoltes, des colères rentrées, des soumissions
rageuses qu’elles provoquent ! Agissements qui provoquent l’épuisement, la diminution, voire l’anéantissement de la personnalité. L’impossibilité d’être soi-même, de faire un acte spontané, devant calculer la moindre action à réaliser.
L’infériorisation et la frustration, la suppression de l’envie de prendre des responsabilités.
Ce dictateur refusera toute discussion, niera même totalement, avoir un esprit de domination. Elle a toujours fait comme ça, alors on doit faire comme elle, pas de discussion !

Inférioriser les autres donne cependant une impression de supériorité et de force. Ça donne à l’autre l’impression qu’il est incapable de faire quoique ce soit seul, sans la personne bouffeuses (bouffeurs) d’énergie !
De plus, ces personnes imposent toujours ce qu’elles pensent être bon pour les autres. Même si ça ne correspond pas du tout à ce que sont les autres, à ce qu’ils veulent, à leur personnalité propre. D’ailleurs, ce qui intéresse les autres, ça ne l’intéresse pas elle ! Leurs passions, leurs occupations, c’est une perte de temps inutile ! Ce qu’ils aiment, leurs goûts, c’est toujours de mauvais goût ! Mais elle, elle sait ce qui est bon, ce qui est utile, ce qui est de bon goût !

Les goûts personnels de Patrick, son avis, Charlotte ne s’en préoccupe pas, ne les écoute même pas ! Il doit accepter, se soumettre, sous peine de reproches, de bouderies, de chantage affectif (tu vois, c’est que tu ne m’aimes pas !).
S’il essaie de lui faire comprendre que lui aussi a des goûts personnels, une personnalité propre, une manière d’être, c’est comme parler avec une porte !
Alors, Patrick devient comme une chaudière sous-pression et peut avoir de fortes colères puisque toute discussion est vaine.
Quelles réactions voulez-vous avoir en face d’une personne qui est un véritable mur et ne veut entendre que ce qui l’arrange, à savoir qu’elle a toujours raison, qu’elle sait tout, qu’elle connaît tout, et qu’elle seule sait tout faire correctement, qu’elle seule connaît les vraies valeurs des choses, et certainement pas nous !

Cette colère peut-être salutaire, faute de causer révoltes émotives, louvoiements, trac, crispations, mensonges apeurés, rages intérieures, colères refoulées, remords, culpabilités, sentiment d’infériorité… Et à travers cela, tenter de sauver sa propre personnalité.
C’est tout le mécanisme de l’émotion sans décharge qui se déclenche comme une sorte de cancer moral et sourd.
« Je ne sais jamais ce qu’il faut faire pour la (ou le) contenter ! C’est un poids quotidien très lourd ».

Tout cela donne un nombre incalculable de maladies psychosomatiques !

 

Si vous êtes rédacteur en chef, directeur de revues ou de magazines divers, sachez que je me tiens à votre disposition pour la rédaction de toutes chroniques ou piges sur demande.
Rédige aussi dossiers de documentations diverses, articles de presse pour professionnels ou particuliers. Tout travail d’écritures sur demande.
Me contacter pour plus de renseignements ici ou sur Facebook : Claude Cotard. Merci

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam
 
×