Choose a translation language!
Bedeu
Tu es là, discrète, un peu fofolle, mais dans ton monde
Tu es belle, si belle à mes yeux langoureux, si doux.
Tu te dis forte, elle se dit dure, elle le paraît, mais, mais
Ne la croyez pas. Je la connais, elle est si douce, sensible.
Je la connais, je la ressens, fragile fleur blessée, triste.
Son rire est une facette, ses yeux sont des caresses.
Derrière le masque un paysage. Une ombre passe.
Petite prof.
Liberté, liberté chérie, qui te comprendra ? Qui saura ?
Qui saura t’attendre ? Qui saura t’aimer ? Te comprendre ?
Poupée qui dit non. Petite fille qui ne dit jamais plus jamais.
Tu ris, tu danses, pour te sentir exister. Tu veux vivre.
Tu te noies dans des tonnes de travaux, des voyages.
Tu donnes ton amour, ta patience, ta douceur et tes larmes.
Tu te donnes à tout le monde, serviable au-delà du possible.
Petite prof
Un jour à Brasov, vers ton rêve, ton eldorado, tu partiras
Tu prépares, tu penses, tu médites de t’enfuir, là-bas
En attendant tu es seule, te protèges, inaccessible
Mais qui est-il celui-là qui contrarie tes pensées ?
Non, ne pensez qu’à ça, Brasov, ta liberté, rien d’autre.
Il n’est pas de ton monde, pas de ton jardin, de ta cour.
Ta cour d’école où tu enseignes, ta cour privée où tu te caches.
Petite prof
Pourtant, je ne vois que toi. Je n’attends que toi, te rêve.
Pourtant, je serai patient, car depuis des nuits, je rêve de Brasov.
Et tant pis, si un beau matin, si triste matin, je te vois partir.
J’aurai attendu, j’aurai espéré, tellement désiré, patienté.
Parce que c’est toi, toi que j’attendais, que j’attends encore.
Parce qu’en Allemand, ou en italien, autant qu’en français
Je veux te redire, et même en roumain, je t’aime toi
Petite prof !
ich bin verrückt vor Liebe nach dir!ändere dich bloß nicht - ich liebe dich wie du bist
Copyright © officiel Claude Cotard 2009