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Interwier pour « Alegro FM » concernant " Les juifs de Bérée".

Interwier pour « Alegro FM » concernant " Les juifs de Bérée".

 « Alegro FM » 

Le 12.12.2014

I.Kanapiki

 

 

Pourquoi « Les juifs de Bérée » ?

Parce que les juifs de la ville Bérée ont été loués, du fait  qu’ils examinaient les enseignements qu’ils entendaient de Paul à la lumière des Écritures. Ils n’acceptaient pas simplement les paroles de Paul comme faisant autorité. Ils examinaient les paroles de Paul en les comparant avec les Écritures, contrairement à ce qu'on a beaucoup fait par la suite. On a accepté tout ce qu'affirmaient les « représentants » de l'église sans vérifier si ce n'était pas contraire à ce qui était écrit. Ainsi sont nées beaucoup de traditions qui sont contraires à ce qui est écrit !

Comment en êtes-vous venu à écrire cet ouvrage sur ce thème plutôt sensible ?

Tout simplement parce qu'à plusieurs reprises, je me suis fait  juger parce que je me refusais à pratiquer certaines traditions catholiques. Le signe de croix, la prière aux Saints, etc. On me disait que c'était parce que je ne croyais pas en Dieu. Or c'est totalement faux. J'ai la foi ! La foi chrétienne.

À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?

Tous ! Les chrétiens, quelque soit leurs dénominations. Les athées aussi, parce que plusieurs m'ont écrit qu'ils adhéraient enfin à travers cette vision de la pratique chrétienne qui les avait tant déçus à travers maints groupes à dénomination divers. Même des musulmans m'ont écrit pour me remercier, quant au passage les concernant.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?

Disons que je reprends pas mal de traditions et que je les place à la lumière des Écritures. Beaucoup pense pratiquer leur foi avec zèle en ignorant qu'ils pratiquent plus de traditions humaines que de pratiques chrétiennes.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?

Aucun message ! Juste remettre certaines choses à leur place. Informer plutôt. Par traditions, on pratique des choses  souvent strictement interdites par les écritures. On désobéit donc à Dieu, en voulant, généralement de bonne foi, lui rendre hommage.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans le cas présent, uniquement dans les Saintes Écritures. Je cite d'ailleurs chaque fois les versets appuyant ce que j'écris.

Y a-t-il eu une négociation sur le contenu ?

Plusieurs personnes m'ont contactée en effet pour que je retire tels ou tels sujets. Je m'y suis refusé. J'assume en mon âme et conscience ce que j'écris dans cet ouvrage.

Étés vous toujours croyant ?

Ah oui ! Tout à fait !

Êtes-vous pratiquant (e) ? Avez-vous déjà prié ?

Je le suis à ma manière, en accord, autant que je le peux, je ne suis qu'un homme, avec les Écritures. Prié oui, souvent, et je prie encore, mais sans en faire étal.  Nul besoin de témoins pour une conversation qui ne regarde que Dieu et moi. Juste en huit clos.

Quelle place la religion tient-elle dans votre vie ?

La religion, aucune ! La foi, une place essentielle !  

Quelle place tenait-elle chez vos parents ?

Très peu, pour ne pas dire aucune. Ils étaient athées. Papa était communiste, donc... Ma mère naturelle, je ne sais pas trop, mais elle devait l'être aussi. Celle qui m'a élevé, que je considère comme ma vraie mère, elle était croyante catholique, mais non pratiquante.

Donc aucun héritage de traditions ?

Pas vraiment. La foi m'est venue, du moins les prémices, instinctivement. Il m'a toujours semblé, depuis tout petit, que quelqu'un veillait sur moi. Sans savoir qui et quoi. J'ai dû chercher longtemps pour trouver le chemin. Puis faire comme les juifs de Bérée.

Étant donné la proximité des trois religions de la Bible, pouvons-nous dire qu’il est possible d’envisager un avenir commun ?

Selon la véritable foi chrétienne, ça le devrait ! Après tout, nous sommes tous et tous fils et filles d'Abraham ! Donc tous et toutes avec dans une origine lointaine un lien familial. Hélas, l'homme étant ce qu'il est, jamais les trois religions ne parviendront à une entente totale et fraternelle telle que Dieu l'aurait souhaité.

Il est vrai que la confrontation entre le monde occidental, le monde musulman et le peuple juif est un choc souvent lié au terrorisme, non ?

Non ! Il ne faut pas confondre musulmans et extrémistes ! Surtout pas ! Les vrais musulmans respectent les écritures, même si leurs avis divergent sur certains points quant au Nouveau Testament. Ils ne sont pas des terroristes en puissance ! C'est une minorité. La majorité des musulmans est très respectueuse de la personne  humaine. Il ne faut pas faire un amalgame. Quant aux juifs, là encore, ils sont nombreux à vivre en

parfaite harmonie avec des musulmans. Le plus grand litige entre les trois religions est en réalité une question d'ordre politique et médiatique. Pas une question  de vie communautaire. Ce sont des litiges bien entretenus par certains dirigeants, aussi bien du monde occidental que musulman.Souvent pour une question de gros sous.

Un interprète officiel est-il absolument nécessaire pour comprendre correctement la Bible ?

Un interprète oui, officiel assurément, mais ce dernier, selon moi, n'est pas humain. C'est l'Esprit Saint ! L'Esprit de Dieu qui nous aide à comprendre en profondeur ce qui est écrit. L'homme lui, qu'il soit d'église ou pas, a trop tendance à  interpréter à sa guise ce qui est écrit.

La tradition catholique doit-elle être d’autorité égale ou supérieure à la Bible ?

Aucunement égale ! C’est aux Écritures que Jésus et les apôtres ont maintes fois fait recours afin de soutenir ou de défendre leurs actions et enseignements, pas aux traditions !  (Matthieu 12:3, 5 ; 19:4 ; 22:31 ; Marc 12:10).

Il y a plus de 60 versets dans lesquels apparaît l’affirmation  « il est écrit... » utilisée par Jésus et les apôtres pour soutenir leurs enseignements. Bien qu’il n’y ait aucun verset disant que la Bible est notre seule autorité, la Bible donne à maintes reprises des exemples et des recommandations selon lesquels l’on doit se tourner vers la Parole écrite comme source d’autorité. Lorsqu’il s’agit d’examiner l’origine de l’enseignement d’un prophète ou d’un leader religieux, les Écritures constituent la seule norme.

La Bible serait alors la seule et unique autorité valable ?

Oui. C’est la Parole écrite qui était considérée dans l’Ancien Testament comme la source de la vérité sur laquelle l’on devait baser sa vie (Josué 1:8 ; Deutéronome 17:18-19 ; psaumes 1 ; psaumes 19:7-11 ; 119 ; etc.). Jésus a dit que l’une des raisons pour lesquelles les sadducéens étaient en erreur au sujet de la résurrection, c’est qu’ils ne connaissaient pas les Écritures (Marc 12:24).

La tradition humaine est donc une erreur ?

Jésus condamne certaines d’entre elles parce qu’elles sont en désaccord avec la parole écrite (Marc 7:1-13).

Les pharisiens ont accusé Jésus et les apôtres de « transgresser les traditions » (Matthieu 15:2). Jésus a répliqué par une réprimande, « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? » (Matthieu 15:3). Jésus a particulièrement combattu le fait de traiter les « commandements des hommes » comme des doctrines (Matthieu 15:9). Les traditions ne sont valables que si elles s’appuient sur le fondement solide des Écritures et sont en parfait accord avec l’intégralité des Écritures.

Pourtant, dans la Bible, l'apôtre Paul parle du respect de la tradition, comme dans 2 Thessaloniciens 2:15 ?

Ces passages sont en rapport avec les traditions que les Thessaloniciens ont reçues de Paul lui-même, oralement ou par écrit. Ils ne parlent pas de traditions héritées, mais des enseignements qu’ils ont eux-mêmes reçus de la bouche de Paul ou par ses écrits. Paul ne donne pas sa bénédiction à n’importe quelle tradition, mais uniquement aux traditions qu’il a transmises aux Thessaloniciens. Cela n’a rien à voir avec les traditions de l’Église Catholique romaine, qui ont été transmises de génération en génération depuis le quatrième siècle, et qui ne proviennent pas de la bouche ou des écrits des apôtres.

Comment donc jugez-vous ceux qui pratiquent les traditions que vous citez dans votre ouvrage ?

Je ne les juge pas ! Surtout pas ! Qui suis-je pour juger ? Que je commence par me juger moi-même, ce sera déjà pas mal ! Je ne les juge pas, mais qu'on ne me demande pas de pratiquer certains rites auxquels je me refuse.

Lesquels par exemple ?

Prier les Saints, ou Marie. Faire le signe de croix, la confession.. Enfin la majorité des traditions que je cite dans mon livre. Je ne les pratique pas. C'est un choix personnel.

Vous ne mettez jamais les pieds dans une église catholique alors ?

Ah ! mais ça n'a rien à voir ! Bien sûr que si ! Dieu est partout ! Y compris dans ces églises. J'ai un grand respect pour les églises, catholique ou non. Comme j'ai un grand

respect pour les mosquées, les synagogues. Dieu s'y trouve ! Mais je serai bien hypocrite de pratiquer des rites que je n'approuve pas. Je n'irai pas me mettre à genoux ou prier un Saint, quel qu'il soit ! Je m'adresserai directement à Dieu, par Jésus-Christ alors, mais pas à une statue de bois ou de pierre.

Ça va être Noël. C'est une tradition. Vous ne participez pas alors ?

Pour moi, c'est une tradition familiale. Mais je n'irais pas à la messe de minuit, sauf par courtoisie envers mes proches s'ils me le demandaient, mais rares sont ceux qui le feront. Pour moi, ce n'est pas une fête religieuse. Je sais bien que Jésus n'est pas né un 25 décembre, ni aucun autre jour de décembre d'ailleurs ! Les catholiques eux-mêmes le savent bien ! Du moins les dirigeants.

Par contre, c'est un jour particulier, et pourquoi pas le 25 décembre, pour que la famille se réunisse pour consolider l'amour et le lien familial ! Ce serait un 14 juillet ou un 10 mai, ce serait pareil ! C'est le fait d'avoir un jour, qui devrait être comparable au « Grand Pardon » (Yom Kippour), mais c'est le 24 décembre. Pourquoi pas !

Jésus n'est pas né le 25 décembre ?

Non. Le soir de la naissance de Jésus justement, les bergers des environs vivaient dehors et dormaient en plein air à cette époque de l’année (Luc 2:8-11). Ce serait une chose impossible à faire en hiver là-bas, par contre c’est dans les habitudes des bergers de la région en été ou en automne. Jésus est né six mois après Jean-Baptiste (Lc 1. 24-26, 36). La question à se poser est quand Jean-Baptiste a-t-il été conçu ? Les fonctions sacerdotales de Zacharie, son père, se tinrent pendant la période de Abia, au moment où l’ange lui apparut (Lc 1 :5-20), la conception de Jean eut lieu vers la mi-juin comme l’indiquent les versets 23-24. Ce qui fait qu’il serait né environ à la mi-mars. Donc la naissance du Christ a dû avoir lieu tôt l’automne. Il y a d'autres indices, mais j'en parlerai dans une suite prévue à mon livre « Les Juifs de Bérée ».

Merci à vous !

Mais c'est moi qui vous remercie !

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